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M. Hamoud Tazerouti, PDG de la SNVI : «Nous misons sur le partenariat et l'exportation pour nous développer»

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M. Hamoud Tazerouti, PDG de la SNVI : «Nous misons sur le partenariat et l'exportation pour nous développer» Empty M. Hamoud Tazerouti, PDG de la SNVI : «Nous misons sur le partenariat et l'exportation pour nous développer»

Message  Farid Belkacemi Lun 20 Aoû - 23:51

La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) s'attelle depuis 2010 à renforcer sa compétitivité à travers le partenariat et à renouer avec sa tradition d'entreprise exportatrice, notamment vers des pays africains, a indiqué samedi à Alger le PDG de la société, M. Hamoud Tazerouti.

La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) s'attelle depuis 2010 à renforcer sa compétitivité à travers le partenariat et à renouer avec sa tradition d'entreprise exportatrice, notamment vers des pays africains, a indiqué samedi à Alger le PDG de la société, M. Hamoud Tazerouti. «Depuis que la société avait bénéficié en 2010 d'un ambitieux plan d'investissement, nous œuvrons à consolider nos parts de marché national et à relancer nos exportations, notamment vers d'anciens clients arabes et africains», a-t-il expliqué dans un entretien accordé à l’APS à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance. Doté d'une enveloppe financière de 12,5 milliards de DA, le plan d'investissement permet à la société de renforcer sa compétitivité, notamment par l'acquisition d'équipements modernes. M. Tazerouti a, à ce propos, annoncé que la SNVI exportera «prochainement» une cinquantaine de bus vers la Guinée Bissau pour une valeur globale de 6,6 millions d’euros. «Nous avons signé un accord avec les autorités de la Guinée Bissau en février dernier pour leur fournir une cinquantaine de véhicules industriels, construits par nos unités, d’un montant global de 6,6 millions d’euros", a-t-il expliqué. La livraison de ces véhicules, de type autocars «Safir» et minibus «L25», commencera dès que la Guinée Bissau obtiendra un crédit de la Banque islamique de développement (BID). M. Tazerouti a fait savoir, par ailleurs, que la SNVI avait exporté en 2011 une trentaine de camions, d’une valeur de 1,6 million d’euro, vers le Mali, l’un des traditionnels clients étrangers du groupe. «Nous avions réussi à reconquérir le marché au Mali en décrochant en 2011 un contrat avec l’armée malienne, mais la situation qui règne dans ce pays a gelé la reprise d’activité", a-t-il déploré.

Des véhicules ont même été exportés vers la France...
Ces opérations d’exportations sont, a-t-il dit, le résultat d’un programme spécifique lancé en 2010 par la SNVI dans le but de reconquérir lemarché international, après une longue absence qui remonte aux années 1990. Héritière de la SONACOME, la SNVI avait une longue tradition dans l’exportation. Elle comptait un important portefeuille de clients étrangers, notamment africains et arabes comme la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal, le Gabon, la Zambie, le Congo, le Niger, le Mali et l’Irak. Les véhicules de la SNVI ont même été exportés vers la France et la Russie durant la décennie 1980 et le début des années 1990. Le montant des exportations effectuées par la SNVI entre 1986 et 2011 est d’environ 160 millions de dollars, a-t-il précisé. Concernant le rôle de la SNVI dans le développement de l’industrie automobile en Algérie, M. Tazerouti a affirmé que l’entreprise était prête à relever ce défi pour satisfaire, à la fois, une forte demande locale et réduire le coût des importations de voitures qui ont pris ces dernières années des «proportions inquiétantes». Selon lui, les deux conditions nécessaires pour l’émergence d’une construction automobile dans le pays sont réunies : une sous-traitance expérimentée et un marché potentiel. Pour M. Tazerouti, le choix des partenaires financiers et technologiques étrangers est «décisif» pour l'émergence de cette industrie dans le pays. A une question sur le partenariat noué récemment entre la SNVI et les constructeurs allemands Daimler et Mercedes Benz, il a expliqué que ces projets ont été négociés et conclus en juillet dernier grâce aux efforts déployés par l’Etat pour lancer en Algérie une construction de véhicules de grande qualité à compter de 2013. La SNVI a été choisie pour prendre part à deux parmi les trois joint-ventures créées par le ministère de la Défense nationale (MDN) en partenariat avec le Fonds d’investissement émirati «Aabar» et les constructeurs allemands DaimlerMercedes/Benz, en tant que partenaires technologiques.

Des efforts pour reprendre le niveau des années 1980...
Spécialisée dans la fabrication de moteurs industriels à Constantine, la troisième joint-venture, dans laquelle la SNVI n’est pas partenaire, est composée pour la partie algérienne par l’Entreprise algérienne de production de moteurs (EMO), qui détient 34% du capital, et le Groupement de production d’industrie mécanique (GPIM), une entité du MDN, qui détiendra 17%. Les 49% restants du capital reviennent à l’émirati «Aabar».
Ce projet a la spécificité de regrouper à la fois trois partenaires technologiques allemands : Daimler, Deutz et MTU. La production de l'usine de Tiaret est censée réduire «considérablement» l'importation de ce genre de moteurs. S’agissant des résultats obtenus ces dernières années par la SNVI, M. Tazerouti a indiqué que l’entreprise continue de faire des efforts pour améliorer sa production et reprendre son niveau des années 1980 (plus de 6.000 véhicules/an).
La SNVI avait réalisé ainsi en 2011 un chiffre d’affaires de plus de 20 milliards de DA et une production globale de 2 007 véhicules, alors que les résultats de 2010 indiquaient un chiffre d’affaires de 15,8 milliards de DA et une production de 1 500 véhicules.
Les prévisions pour 2012 tablent, a-t-il ajouté, sur un chiffre d’affaires de 27 milliards de DA. Selon son PDG, la SNVI a de tout temps été déficitaire en raison «des coûts élevés des charges et d’un problème de sureffectif» (6.500 travailleurs). En 2011, le déficit était d’environ 1 milliard de DA, contre 2,34 milliards DA en 2010, a-t-il ajouté.

Les Allemands comme partenaires technologiques...
Ces sociétés mixtes produiront des véhicules et des moteurs industriels de la même qualité que ceux fabriqués dans les usines de Daimler en Turquie et en Allemagne. La première des joint-ventures, auxquelles la SNVI est partenaire, consiste à lancer une plate-forme au site de la société à Rouiba (Alger) pour construire des camions et des bus de marque Daimler.
La production annuelle de cette unité atteindra au bout de quatre ans 16.500 véhicules, dont 15.000 camions, 1.000 autobus et 500 minibus. La partie algérienne dans cette joint-venture est composée de la SNVI, qui détient 34% du capital et de l’Entreprise de développement des industries du véhicule (EDIV), relevant du MDN (17%), alors que les 49% restants reviennent à l’émirati «Aabar».
Le montant global de l'investissement est de 15,4 milliards de DA, dont plus de 5 milliards de DA sont fournis par la SNVI. Au démarrage, la gestion de l'unité, dont la production débutera au cours du 2e trimestre 2013 et emploiera quelque 2.000 personnes, sera confiée aux Allemands. Il a été toutefois convenu que dès que la production atteindra sa vitesse de croisière, les expatriés se retireront pour céder la place à des gestionnaires nationaux.
Il est prévu aussi que le directeur général soit un étranger désigné par «Aabar», alors que le président du Conseil d’administration sera un algérien.
La deuxième joint-venture qui aura, quant à elle, sa plate-forme à Tiaret construira à partir de la fin 2013, des fourgons utilitaires de marque «Sprinter» et des véhicules tout-terrain- à quatre roues motrices (4X4) destinés à l’Armée nationale populaire (ANP).
Le capital financier de la société est détenu à 51% par la partie algérienne (34% à EDIV et 17% à SNVI) et à 49% par le fonds d’investissement émirati. Le montant global de l’investissement est de 16,5 milliards de DA dont la quote-part de la SNVI représente plus de 2,8 milliards de DA.

Farid Belkacemi
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